Pratique des Arts est depuis 15 ans le magazine leader de toutes les pratiques : sculpture, peinture, gravure. Il est destiné à guider les artistes amateurs et professionnels. Il regroupe une mine d‘informations précieuses autour de l’art grâce à des vidéos, pas à pas, visite d’ateliers, dossiers techniques, présentation d’artistes, promotion des salons et exposition.
Ce magazine rassemble les créateurs autour de passions communes et ce sont pas moins de 11 000 abonnés qui suivent son actualité.
Vanessa Schmitz Grucker est critique d’art, journaliste d’art et auteure. Elle collabore aux revues Novo et Diverti édition.
Elle a écrit « Artistes à l’œuvre : l’art contemporain en pratique » aux éditions Eyrolles.
Je remercie donc la rédaction du magazine ainsi que Mme Grucker d’avoir su entendre mon besoin de partager mes découvertes autour de papiers innovants. Pour moi, ce sont les papiers de demain et nous sommes déjà demain !
Depuis plus de deux ans maintenant, à l’ombre de mon atelier, j’expérimente, je tâtonne, je joue aux apprentis sorcier avec les pigments, les différents papiers et toutes les techniques de peinture que je pratique, durement acquises auprès de peintres professionnels lors de stages variés.
Je sélectionne mon matériel en fonction du travail attendu et des connaissances que j’en ai.
Ensuite, je peins, j’analyse, je compare les résultats, je note dans mon carnet mes diverses observations.
Et puis, un jour lorsque j’ai estimé être assez sûre de moi, j’ai commencé à proposer des stages d’aquarelle que j’ai intitulé « l’aquarelle autrement ».
Pourquoi l’aquarelle autrement, me direz vous ?
Parce que je voulais me démarquer de mes camarades, proposer un stage nouveau avec des apprentissages déroutants et uniques et surtout je voulais montrer et démontrer qu’il était possible de repousser les limites de l’aquarelle en changeant de matériel.
La technique et l’exigence de l’aquarelle sont les mêmes, ce qui changent c’est l’adaptation que cela nécessite et l’Ouverture d’esprit que cela impose. Sortir des habitudes, prendre un chemin de travers, s’affranchir du « qu’en dira t on » pour oser s’affirmer et marquer la différence.
Le lâcher prise est obligatoire surtout pour les aquarellistes confirmés.
Donc, j’ai osé et les amoureux de nouveautés ont suivi. Grand merci à eux car j’avais alors gagné mon premier défi !
Le deuxième défi était de faire accepter des œuvres réalisées sur feuille synthétique et feuille minérale auprès de jurys professionnels très sélectifs.
Ce fut chose faite rapidement puisque « La rascasse tropicale », 90×70 a été retenue par les organisateurs du célèbre salon des techniques à l’eau et du dessin, présenté à Paris sous les historiques verrières du Grand Palais en février 2019 à ARTCAPITALE.
Œuvre qui a donné l’objet à de longs articles sur le blog Designandpaper. Blog qui est rédigé par l’entreprise EUROPAPER à Vienne (Autriche), présente dans 13 pays d’Europe de l’Est et membre du groupe Heinzel.
Puis, c’ était au tour du papier minéral d’être mis à l’honneur lors du salon du patrimoine culturel européen en octobre 2019 avec mon œuvre « Insaisissable poulpe », 90×70 aux couleurs pastels. Ce salon fait venir 330 artisans au Carrousel du Louvre à Paris afin de montrer leurs savoirs faire.
Le troisième défi : accrocher mes poissons dans un lieu qui leur est familier. Affaire à suivre
En tout cas, je peux dire que le succès est au rendez vous avec ces nouveaux papiers tant auprès des stagiaires que des amateurs d’art puisque le public et les ventes sont belles et bien là.